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#Buzz : Un Caillou dans la chaussure

Une très belle lecture qui a accompagné ma nuit d’insomnie!

Par Sonia (8 mai 2020) – blog Sonia boulimique des livres

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : le résumé, promettant une histoire originale.

Auteur connu : « Un caillou dans  la chaussure » est le second roman de Mathieu. Rencontré « virtuellement » sur les réseaux par rapport à mon voyage à New York, voilà une rencontre fortuite de laquelle découle la découverte d’un auteur.

Émotions ressenties lors de la lecture : beaucoup de curiosité dès le départ, une envie de tourner les pages sans m’arrêter, de l’empathie à revendre pour les personnages,

Ce que j’ai moins aimé : RAS !

Les plus : la forme du récit, les personnages, les rebondissements, l’humour.

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#Buzz : Au nom des pères Actualité

Rencontre et signature à la Brooklyn Library à New York

Une belle après-midi à la Brooklyn Library : on s’est rencontré, on a parlé, on a même pris quelques photos. Merci à tous d’être venus!! C’est pour des moments comme ceux-là que j’écris ! 

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#Buzz : Au nom des pères Actualité

Marseille et Toulon

Comme le dit si bien La Provence, « l’auteur est toulonnais mais son ouvrage se déroule à Marseille. » 
Pour qui connaît le Sud, cela peut en effet paraître antinomique. ☺️

Pourtant, quand je me suis plongé dans l’histoire de la 2ème Guerre mondiale, Marseille s’est imposée par le dramatique effet d’enchaînement d’évènements assez méconnus qui se sont passés fin 1942 et début 1943. 
Le 12 novembre 1942, les troupes allemandes envahissent Marseille. La Résistance s’active et commet plusieurs attentats meurtriers en janvier 1943, déclenchant des vagues d’arrestation et de déportation, sur décision des nazis avec la participation de la police française. 
Du 22 au 24 janvier 1943, une rafle est organisée dans le quartier du Vieux-Port. Craignant un débarquement des troupes alliées sur les côtes provençales, les Allemands veulent supprimer tout foyer de résistance marseillaise et détruisent le quartier aux explosifs. 
20000 personnes furent jetées dans la rue, 12000 transférées de force dans un camp de rétention à Fréjus dont 800 furent ensuite déportées en Allemagne. 

Hasard du calendrier, hier, Le Monde annonçait qu’une enquête venait d’être ouverte pour crimes contre l’humanité concernant la Rafle du Vieux-Port : http://bit.ly/2ZbtTjT

Si je dois citer un seul livre qui m’a servi de référence pour cette période : Résistance et Occupation (1940-44), le 3ème tome de Midi rouge, ombres et lumières, de Robert Mencherini.

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#Buzz : Au nom des pères

« Au nom des pères » en images

« Au nom des pères » en 5 images, comme autant d’éléments de cette histoire qui n’a pas eu lieu mais aurait pu, au sein de cette grande Histoire qui a eu lieu mais n’aurait pas dû :
– le bouquet de bleuets déposé sur la tombe du père (soldat français en 14-18) d’Aufan (Résistant en 1942) par on ne sait qui
– Rose qui ne reconnaît pas les visages mais est témoin d’un crime sur la Place Pol Lapeyre à Marseille
– Cet homme au Borsalino, officier de la Gestapo qui influence l’enquête sur le crime
– Le père d’Aufan en décembre 1915
– Rose et Aufan : si elle le retrouve, elle le perd. Si elle ne le retrouve pas, elle le perd aussi. Que faire? 

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#Buzz : Au nom des pères

« Au Nom Des Pères » le troisième roman de Mathieu Tazo

Interview réalisée par Julie Sicot pour le Petit Journal New York – Mai 2019

Le football, l’écriture, la famille, le travail à New York, Mathieu Tazo a décidé de ne pas choisir, de s’affranchir des barrières et de suivre son instinct. Il vient tout juste de publier son troisième roman : « Au Nom Des Pères ». Un récit historique situé dans le sud de la France, le lieu de son enfance.

Lepetitjournal.com New York : Jusqu’à vos 18 ans, vous étiez footballeur de haut niveau à Toulon, aujourd’hui vous travaillez à la Société Générale à New York, et entre temps trois romans, d’où vient cette passion pour l’écriture ?

Mathieu Tazo : Je crois que j’avais ça en moi. Quand le football est devenu moins important, je me suis dit, soit j’essaie d’écrire maintenant, soit je le ferai à la retraite. J’ai suivi un atelier d’écriture pendant un an à Paris, et j’ai vu que ça me plaisait vraiment. Mon premier roman n’a pas été publié, mais le second oui. Puis, j’ai repris entièrement l’écriture de ma première histoire et elle a été publiée. C’était le jour et la nuit entre les deux versions. Pour ce troisième livre, je n’avais pas d’idées en stock. Je suis parti d’une feuille blanche, alors j’ai relu et étudié les auteurs qui m’inspiraient. J’ai pris mon temps, il m’a fallu quatre ans pour l’écrire.

De quoi parle justement « Au Nom Des Pères » ?

La deuxième guerre mondiale a été déclenchée 21 ans après le premier conflit. À la fin de cette première guerre, tout le monde a dit « plus jamais ça », et puis malgré tout une vingtaine d’années après, le second conflit démarre. Les pères franco-allemands sur la première et les fils sur la seconde. L’histoire de mon roman se déroule sur 3 semaines à Marseille et Toulon en novembre 1942 et il permet de remonter le fil de l’histoire des enfants jusqu’aux parents. On lie/lit la grande Histoire à travers la petite histoire.

Vous avez une famille, un travail, quand écrivez-vous ?

C’est un travail de longue haleine. Je travaille souvent la nuit, quand la maison dort. Je m’adapte des heures pour écrire. Pour ce roman, j’ai dû faire quatre versions. Ecrire c’est quelque chose qui vous prend dans les tripes et intellectuellement les idées s’entrechoquent. D’habitude, je travaille tout seul, mais là je me suis fait accompagner par une coach littéraire, car j’avais besoin d’aller plus loin. Quand j’écris je suis juge et partie, c’est difficile. J’avais besoin d’un œil externe pour me poser des questions et ça a été génial. Avoir un peu d’objectivité m’a permis d’avoir une histoire plus forte, homogène.

Deux de vos romans se situent dans le sud de la France, vous n’êtes pas inspiré par New York, où vous vivez depuis sept ans ?

Il y a toujours une partie de soi dans ce qu’on écrit. Dans le dernier, il y a sûrement le souvenir des discussions que l’on avait avec le grand-père qui était dans la Marine Nationale, pendant la seconde guerre mondiale, la guerre d’Algérie et d’Indochine. Et ça se passe à Toulon, où j’ai grandi. Mon premier livre se déroulait dans le village du sud où j’allais en vacances avec mes amis. Le prochain se situera sans doute à New York et dans un futur proche, mais rien n’est figé pour l’instant.

Comment faites-vous pour promouvoir vos livres en France alors que vous vivez loin ?

C’est presque plus facile de faire ma promo à New York. Je vais rencontrer la communauté française le 8 juin à la Public Library de Caroll Gardens à Brooklyn. Je commence à avoir les premiers retours, c’est intéressant. Et je serai en France cet été pour les vacances et pour parler du livre aussi.