
Comme le dit si bien La Provence, « l’auteur est toulonnais mais son ouvrage se déroule à Marseille. »
Pour qui connaît le Sud, cela peut en effet paraître antinomique. ☺️
Pourtant, quand je me suis plongé dans l’histoire de la 2ème Guerre mondiale, Marseille s’est imposée par le dramatique effet d’enchaînement d’évènements assez méconnus qui se sont passés fin 1942 et début 1943.
Le 12 novembre 1942, les troupes allemandes envahissent Marseille. La Résistance s’active et commet plusieurs attentats meurtriers en janvier 1943, déclenchant des vagues d’arrestation et de déportation, sur décision des nazis avec la participation de la police française.
Du 22 au 24 janvier 1943, une rafle est organisée dans le quartier du Vieux-Port. Craignant un débarquement des troupes alliées sur les côtes provençales, les Allemands veulent supprimer tout foyer de résistance marseillaise et détruisent le quartier aux explosifs.
20000 personnes furent jetées dans la rue, 12000 transférées de force dans un camp de rétention à Fréjus dont 800 furent ensuite déportées en Allemagne.

Hasard du calendrier, hier, Le Monde annonçait qu’une enquête venait d’être ouverte pour crimes contre l’humanité concernant la Rafle du Vieux-Port : http://bit.ly/2ZbtTjT

Si je dois citer un seul livre qui m’a servi de référence pour cette période : Résistance et Occupation (1940-44), le 3ème tome de Midi rouge, ombres et lumières, de Robert Mencherini.