Je me suis attaché à Samuel. Pourtant il n’a rien d’héroïque. Ce serait même le contraire. Il manipule son entourage et semble mal dans sa peau. Il joue un rôle face au monde, n’arrive pas à être lui-même. Par moments, il semble avoir le comportement d’un adolescent ne sachant pas ce qu’il veut (surtout vis-à-vis de Sonia). Le meurtre de ce gendarme a bouleversé sa vie. Cette confession est une catharsis pour lui. En même temps, il a un certain recul quant aux événements qui se sont déroulés au cours des mois qui ont suivi son retour à Barjance. Cela lui permet de faire preuve d’un certain cynisme dans ses propos.
(…)
Entre manipuler et être manipulé, la frontière est mince. Mathieu Tazo réussi à maintenir cette sensation de doute au cours de ce roman.
J’ai apprécié cette lecture, le style vif de l’auteur et je vous recommande cet ouvrage.
Lien vers l’article complet sur le site Aupresdeslivres