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Rencontre new yorkaise avec Mathieu TAZO

Interview par Sonia du blog littéraire Sonia boulimique des livres

Mathieu Tazo est un auteur français qui vit à NY depuis quelques années. Il a bien voulu répondre à quelques questions et je l’en remercie.

Un auteur (mort ou vivant) que vous souhaiteriez rencontrer ?
J’aurais aimé rencontrer Sébastien Japrisot, l’auteur d’ »Un long dimanche de fiançailles » et de l’ »Été meurtrier ». Il était un maître du scénario qui construisait ses romans comme des puzzles et dont l’écriture m’émerveille à chaque fois que je le lis. J’ai beaucoup étudié ses romans pour améliorer ma propre écriture. Et quand parfois j’ai une panne d’inspiration ou une fatigue, je relis un de ses livres et ça repart !

Votre recette de cuisine pour écrire :
Tout d’abord, inventer soi-même la recette que l’on veut cuisiner.
Ensuite, émonder un caractère principal, écosser des personnages secondaires, dégorger un thème, faire macérer un scénario, malaxer les dialogues, égrainer les descriptions. Faire mijoter à feu très doux, en remuant souvent. Laisser réduire puis reposer. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Servir chaud.

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Mathieu Tazo, entre la banque et l’écriture, tout l’art de l’équilibre

Par Rachel Brunet | Publié le 06/11/2019 à 10:00

Mathieu Tazo est né et a grandi à Toulon. Après des débuts prometteurs dans le foot, il fait le choix de partir étudier en école de Commerce, à Paris. S’il travaille depuis dans le monde de la banque, il est aussi écrivain. Il a publié, cette année, son troisième roman. Le Varois de Caroll Gardens fait partie des 30 hommes mis en avant dans nos colonnes en ce « Mois de l’Homme ».

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Interview au Salon du livre de Paris 2016

Mars 2016, Salon du livre Paris 2016

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Interview « Paroles d’Auteurs »

Interview publiée le 9 avril sur le site Paroles d’auteurs
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Quel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?
Je crains que le premier titre dont je me souvienne soit Ma vie comme un match de Michel Platini… enfant, passionné de football, je n’étais pas un lecteur assidu et il m’a fallu attendre la fin de l’adolescence pour connaître une improbable épiphanie littéraire avec À la recherche du temps perdu (Du côté de chez Swann) que j’ai dévoré malgré moi ; je l’ai tellement apprécié que je n’ai plus jamais osé lire du Proust ensuite, comme si ce plaisir inattendu devait conserver un caractère exceptionnel !

Vous avez eu une jeunesse sportive. Comment passe-t-on de footballeur de niveau national à auteur ?
Il y a un temps pour tout… Le football a été central jusqu’à mes 18 ans ; j’ai eu la chance de connaître le haut niveau en catégorie junior, ce fut exaltant et un bon apprentissage de la performance et de l’effort collectif.

Ensuite, j’ai donné la priorité à mes études et c’est seulement vers 25 ans que j’ai commencé à écrire, d’abord des nouvelles puis des romans. Mon premier roman a été publié presque dix ans plus tard, en 2014. Ce fut exaltant mais différemment. La joie est moins démonstrative dans l’écriture et l’effort plus solitaire !


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Interview dans l’Impact par Fabrice Lo Piccolo

A l’occasion de la sortie de son second roman : « Un caillou dans la chaussure », Mathieu Tazo, auteur varois, était en séance de dédicaces à la Librairie Charlemagne de Toulon. Votre magazine préféré l’a rencontré.

Lien vers l’interview sur limpact.fr

Propos recueillis par Fabrice Lo Piccolo

Mathieu, comment décririez-vous votre roman à nos lecteurs ?
Il s’agit d’un roman noir sous le soleil provençal, sur la responsabilité d’un homme qui porte en lui un événement dramatique de son passé et qui se voit offrir la possibilité de l’assumer. Mais cette responsabilité n’est pas neutre quand on est fils, mari et père et que les conséquences peuvent être lourdes à assumer pour soi et pour les siens.
Après vingt-cinq ans d’absence, Samuel Marion quitte Paris pour revenir vivre auprès de sa mère à Barjance, ce village du Haut-Var plein des souvenirs heureux de son enfance. Il décide d’en devenir le maire, un maire ambitieux qui remettra cette bourgade isolée sur le chemin de la modernité.
Mais le gendarme du village profite de l’élection du nouveau maire pour rouvrir l’enquête sur le meurtre resté inexpliqué de son père en 1989, poussant alors Samuel Marion vers le piège de ses propres contradictions, entre souvenirs périmés et faux-semblants assumés.
Car l’assassin, c’est lui et l’événement extraordinaire d’une vie ordinaire ressort enfin, tel un caillou hérité d’un passé trouble qui fait boiter son auteur.

Le roman se déroule à Barjance, village « imaginaire » du Var, votre personnage a le même âge que vous : quelle est la part de biographie et la part de fiction dans cette œuvre ?
La part de biographie porte sur le village et celle de fiction sur les personnages et les événements. Le village de Barjance est inspiré de Comps-sur-Artuby, dans le Haut-Var, où ma famille est établie depuis plusieurs générations et où j’ai passé toutes mes vacances d’enfant et d’adolescent. Depuis la sortie du roman, plusieurs Compsois m’ont d’ailleurs dit qu’ils avaient bien reconnu leur village !
Ensuite, le roman est écrit à la première personne et le narrateur est un homme de mon âge, père de famille. On pourrait donc croire qu’il y a beaucoup de moi dans Samuel Marion mais ce n’est pas le cas?! Cependant, j’ai essayé de me mettre à sa place et de réfléchir comme lui, en cherchant à montrer sa résolution à sortir d’une contradiction qu’il avait créée.

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Quels messages souhaitez-vous faire passer à travers la réflexion de Samuel, qui semble vivre « la crise de la quarantaine » ?
Les décisions que l’on prend et la hauteur de leur enjeu sont un bon révélateur de notre véritable valeur morale. Les réflexions que Samuel Marion égrène au fur et à mesure du récit montrent de quel bois il est fait alors qu’il est confronté au choix le plus dur.
Samuel Marion est un personnage chez qui tout relève de la plus parfaite banalité mais qui ne l’est pas, malheureusement pour lui. Personne ne peut dire qu’il est fier de tout ce qu’il a fait, on a tous en nous quelques petits secrets qu’on garde bien enfouis. Dans le cas de Samuel Marion, ce secret du passé est poussé à son paroxysme car il s’agit d’un meurtre qu’il a la possibilité d’assumer. Mais ce choix s’inscrit dans un contexte dans lequel on peut tous se retrouver (espoir d’avenir, protection de sa famille, envie de reconnaissance et de réalisation, amour contrarié… ) et qui pèse souvent plus lourd dans la décision que la morale du bien.

Tout comme votre premier roman « La dynamique des fluides », « Un caillou dans la chaussure » se déroule sur fond d’enquête, pourquoi ajouter cet élément à vos récits ?
Je souhaite en effet que l’intrigue du roman se noue autour d’une enquête car cela apporte un fil conducteur et une tension à même de faire progresser le récit. La mort est la grande affaire de la vie et quand elle est donnée par quelqu’un, on touche au cœur de ce que l’homme peut faire de pire. Suivre les progrès d’une enquête sur un meurtre me permet ainsi de centrer l’histoire sur un enjeu fort. A ce titre, je suis un grand admirateur de Sébastien Japrisot (La Dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil, L’Eté meurtrier…) qui était passé maître dans l’art de l’enquête et du scénario à énigmes, à l’écriture implacable, bourrée d’humour. Il est l’auteur qui m’inspire le plus.

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100 Varois qui feront demain : Mathieu Tazo, auteur à suspense

Mensuel Métropole Var – Octobre 2015
« 100 Varois qui feront demain » : Mathieu Tazo, auteur à suspense

Intrigues inattendues, rythme haletant, personnages attachants… tels sont les ingrédients des romans de Mathieu Tazo. En juin dernier, ce toulonnais d’origine – il vit à Londres depuis cette année- a publié « Un caillou dans la chaussure ». Un second roman qui a pour décor Barjance, village fictif de l’arrière-pays varois. Né en 1977, Mathieu Tazo s’est lancé dans l’écriture il y a une dizaine d’années. C’est en 2014 qu’il publie son premier livre, « La dynamique des fluides ». S’il n’a pas encore de scénario, il a déjà quelques pistes de réflexion pour son troisième roman. « Je suis dans ce moment où le champ des possible s’ouvre, ce qui est à la fois excitant et effrayant. »

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Blog les lectures du hibou : « Souvenir de lectures »

lectures du hibou logo nuitLire l’interview complète sur le site des lectures du hibou

LLH : Quel livre lu dans votre adolescence vous a le plus touché et pourquoi ?

5914-Camus-21MT :   Il s’agit plutôt d’un auteur, Albert Camus qui, à travers ses romans La Peste et L’Etranger m’a donné le goût de la lecture. Avant, je lisais peu, puis j’ai développé un plaisir prononcé pour les romans qui savaient mêler ambition du thème, intérêt de l’histoire et qualité d’écriture.

Après Albert Camus, j’ai découvert Mario Vargas Llosa, l’auteur péruvien dont j’ai lu plusieurs romans pendant un séjour de six mois au Pérou et le reste de l’oeuvre ensuite. J’ai particulièrement apprécié La guerre de la fin du monde et La ville et les chiens.

Puis vint ma période Robert Merle (La mort est mon métier, Malevil, L’Ile) et ses descriptions des comportement humains en situations extrêmes.

Enfin, il y a quelques années, j’ai découvert Sébastien Japrisot dont j’ai lu toute l’oeuvre. Il était un maître de l’enquête et du scénario, doté d’une écriture implacable bourrée d’humour.

J’ai lu de nombreux écrivains lors de ces vingt dernières années, mais ceux-là ont été mes plus fidèles compagnons de route.

LLH : En quoi ce livre a-t-il eu une influence sur votre désir d’écrire ?

MT :   J’ai relu récemment La Peste et L’Étranger et j’y ai retrouvé tout ce qui, adolescent, m’avait plu : une histoire forte, une écriture limpide et élégante, des personnages qui luttent et surtout, la sensation agréable d’un goût qui reste en bouche, une fois la dernière page refermée.

Mon envie d’écrire est venue plus tard, vers mes trente ans mais j’ai toujours gardé en mémoire les romans de Camus.

LLH : Quelles sont vos dernières lectures coups de coeur ?

romaingary-2MT :    J’ai découvert Romain Gary il y a bien des années et pourtant ce n’est que maintenant que je me pâme devant ses romans. La maturité sûrement !

J’ai lu La promesse de l’aube l’année dernière et je suis en train de terminer Les cerfs-volants. Tel un virtuose en piano, Romain Gary a de la magie dans les doigts. Ces deux romans sont des chefs-d’oeuvre.

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Mathieu Tazo explore le traumatisme d’enfance

Interview dans Var Matin – 2 juin 2014
Livre – L’auteur de la Dynamique des fluides a choisi de confronter deux jumeaux qu’un traumatisme sépare
La Dynamique des fluides est le premier roman de Mathieu Tazo. Il y explore le traumatisme de l’enfance de deux frères jumeaux et de leurs conséquences. Un concentré d’émotions et de péripéties que l’on dévore d’une traite.
IMG_4024Comment est née l’idée de ce livre?
Je me suis demandé comment deux êtres identiques pouvaient évoluer différemment sous le poids d’un même événement. J’aime beaucoup l’idée de « parcours d’une vie » : qu’est-ce que l’on devient? Comment on le devient? Quelles sont les cicatrices qui nous marquent? J’ai trouvé l’idée de cet accident d’avion, tiré d’un événement réel qui a eu lieu en 1989, Je trouvais cet accident assez incroyable : une porte qui s’ouvre, neuf passagers qui sont happés, le pilote qui arrive à poser l’appareil. Je me suis demandé ce que ça pourrait donner si des jumeaux de dix ans survivaient à un tel accident en perdant leurs parents.
Que ressentez-vous vis-à-vis de ces personnages, de ces jumeaux?
Je ressens une certaine affection pour eux car ils ont tous les deux des personnalités plus compliquées que celles qu’ils donnent à voir au premier abord. J’apprécie le fait qu’il y ait une évolution dans le roman. Dimitri est la personnalité principale au début et, au fil des pages, Théodore prend les devants et Dimitri va se cacher derrière son frère.
On remarque l’importance de la notion d’angle de perception dans le livre. Est-ce un fil conducteur?
C’est une notion à laquelle j’attache de l’importance. J’ai beaucoup joué aux échecs quand j’étais plus jeune et, finalement, aux échecs, dans toutes les situations, il y a toujours un angle différent qui permet de trouver une solution. Et, dans la vie, quand on voit tout sous un même angle, on manque l’angle mort. C’est vrai qu’entre les différents personnages dans le livre, il va y avoir une mise en complément des points de vue.
La « part d’humanité » dépend-elle de « l’angle de perception » qu’on a vis-à-vis des personnages?
On considère souvent qu’on est humain parce qu’on a une capacité à prendre un recul sur soi-même, à savoir que l’on est une personne. Au final, je trouve que c’est très réducteur. Ce sont nos émotions – le fruit de notre histoire- qui font de nous des humains. Tous les personnages sont tous plutôt figés dans leur rôle et puis ils évoluent sous la force de leurs propres émotions, qu’elles soient négatives ou positives.
La neutralité de l’écriture et la rapidité du rythme se font-elles l’écho de la détresse cachée et de la confusion que ressentent les jumeaux?
J’avais envie d’écrire dans l’action, pas dans la description, d’exprimer les idées et les émotions via les actions. L’écriture se veut légère pour éviter le pathos. L’idée, c’est de faire ressortir l’évolution des personnages par l’action.
Des projets à venir?
Je travaille sur mon deuxième roman. Il se passe dans le sud de la France. Un homme revient vivre dans un petit village et, au moment de la campagne municipale, il fait un discours sur la place du village. Un gendarme l’interpelle et lui demande s’il autorisera l’ouverture de l’enquête sur le meurtre de son père, il y a vingt ans. Le futur maire accepte. Sauf que c’est lui qui a tué le père du gendarme.
 
 

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Un auteur français à New York !

Mathieu-Tazo-620x350L’interview Big Apple de Paris New York TV (26 mai 2014)
Mathieu Tazo est un jeune écrivain français installé à New York. Il vient de publier « La Dynamique des fluides », aux éditions Daphnis et Chloé en mars dernier. Sa vie à Manhattan, ses bonnes adresses littéraires, ses coups de cœur… Aurélie Comas de Paris New York TV l’a interviewé !

Bonjour Mathieu, depuis combien de temps vis-tu à New York ?

Je vis à New York depuis près de cinq ans, après avoir vécu à Paris et grandi en Provence. J’ai 37 ans, je suis marié et père d’une petite fille de deux ans. Je viens de publier « La Dynamique des Fluides« , qui raconte l’évolution de frères jumeaux qui, enfants, subissent un grave traumatisme émotionnel. Le roman s’ouvre sur un accident en 1989 : sur le vol 811 d’United Airlines entre Honolulu et Auckland, neuf passagers sont happés par l’ouverture d’une porte à l’avant de l’appareil. Vingt ans plus tard, deux frères rescapés de l’accident mais orphelins depuis, Théodore et Dimitri, se mettent en quête de vérité et d’explication sur le drame de leur enfance. Je me suis demandé s’ils évolueraient de la même manière et garderaient les mêmes cicatrices de leur passé. Et je voulais voir comment deux lignes a priori parallèles pouvaient diverger sous le poids d’événements pourtant identiques.

La ville de New York, a-t-elle d’une manière ou d’une autre, influencé ton écriture ?

NYCC’est à New York que j’ai écrit mon roman et j’ai nécessairement été influencé par ma vie ici. Notamment par l‘attitude décomplexée des New-Yorkais qui aiment entreprendre et créer, avec une confiance en soi et une approche positive qui forcent mon admiration ! Par ailleurs, j’ai situé une partie de l’action aux États Unis, non pas à New York mais dans le Nevada, où vit un des personnages du roman qui est inspiré d’une personne réelle, le pilote d’avion qui a réussi à atterrir en 1989 dans des conditions invraisemblables telles que décrites dans le livre.

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Interview dans 20 Minutes

 Interview publiée le 20 mars 2014 sur 20minutes.fr

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1) Qui êtes-vous ? !
Comme il est toujours difficile de se décrire soi-même, je m’en remettrais à cette description de Sébastien Japrisot dans Compartiment tueurs :
« Il avait la réputation d’un type qui n’avale pas ses dents quand on lui tape sur l’épaule par derrière, un type calme.»
Je ne sais pas si cette phrase me décrit, mais je l’aime bien !

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La Dynamique des Fluides traite principalement des cicatrices que l’on porte en soi et de la trace que dessine leur sillon sur notre peau et dans notre âme.
«Le souvenir commence avec la cicatrice» a écrit Alain dans Propos sur l’éducation. Et cette cicatrice, apparente ou non, est le point commun des personnages du roman dont la liberté d’action est inconsciemment entravée par sa profondeur.
Le roman explore également les liens de gémellité et les trajectoires différentes que peuvent emprunter deux êtres semblables. Comment deux droites parallèles en viennent-elles à diverger sous le poids des événements ?

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Pendant leur voyage vers la Russie, Angie cherche à comprendre qui peut bien en vouloir à Théodore :
« – Qui ils ?
Théodore donne un coup sur le banc avec le plat de la main.
– Ceux qui nous font croire qu’on est libre, je ne sais pas moi, eux, les autres ! (…)
– Les méchants, c’est ça ?
– Mes recherches mathématiques pourraient révolutionner la compréhension de la dynamique des fluides. Je les gêne forcément.
Il reprend sa respiration, Angie essaie d’en placer une, mais il lève la main, il n’a pas fini.
– Je suis un élément incontrôlable, qui sort de cet ordinaire aseptisé qui convient à la gestion hypnotique des masses lobotomisées. Voilà. »
4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Il serait une musique mélodieuse, aux paroles sérieuses mais chantées avec légèreté, une chanson de Renaud, Dès que le vent soufflera par exemple, pour son ton et son rythme.

5) Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Je prends beaucoup de plaisir à façonner mes histoires et j’espère que mes lecteurs en prennent autant à les lire.
J’écris pour le plaisir de faire vivre des personnages qui sont tous un peu de chacun d’entre nous, pour la curiosité de voir où me mènera le scénario, pour l’émotion d’une formule agréable et la déception d’un paragraphe raté qu’il faut reprendre.
Et puis, si un des lecteurs connaît la solution des équations de la dynamique des fluides, je suis intéressé !
Lire l’interview sur 20minutes.fr