NOUVEAU ROMAN

DerniĂšre chanson avant l’oubli

A Woodstock, elle chantera

2023

A New York, Lazare Bowden a un mĂ©tier singulier. Acteur de la vie privĂ©e, il est payĂ© pour combler l’absence d’un compagnon, d’un fils ou d’un pĂšre. Alors qu’il s’apprĂȘte Ă  quitter la ville pour Ă©chapper Ă  ses rĂŽles et vivre enfin sa propre vie, Jade entre dans sa voiture, le confondant avec son chauffeur Uber. Lazare se prend au jeu et dĂ©cide de la conduire jusqu’à son pĂšre mourant.

En chemin, Lazare est appelĂ© pour aller chercher Swann, son fils adolescent, et Gloria, sa mĂšre hippie que la maladie d’Alzheimer renvoie cinquante ans plus tĂŽt, au matin du festival de musique de Woodstock oĂč elle avait chantĂ© en ouverture. PersuadĂ©e d’avoir vingt ans de nouveau, enthousiaste et idĂ©aliste, elle est impatiente de se rendre au festival. Cette famille composĂ©e n’aura alors plus qu’un objectif : faire de nouveau chanter Gloria sur la scĂšne de Woodstock, lors des festivitĂ©s du cinquantenaire. Et revoir Jimi Hendrix aussi. Un _Road Trip_ plein de rebondissements sur les routes de l’État de New-York, pour rattraper le temps et les espoirs de l’utopie hippie et confronter les illusions passĂ©es Ă  la rĂ©alitĂ© d’aujourd’hui.

Un regard aiguisé, tendre et souvent drÎle sur les idéaux, la liberté et la jeunesse retrouvée.

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2019

2015

2014

Au nom des pĂšres

« Au nom des pĂšres, l’Histoire ne se rĂ©pĂštera pas. »

Novembre 1942, Marseille et Toulon sous l’Occupation.
De l’invasion de la zone libre au sabordage de la flotte française, le roman dĂ©roule une histoire d’amitiĂ© entre trois jeunes rĂ©sistants français et remonte le fil de l’histoire jusqu’Ă  leurs pĂšres, soldats de la PremiĂšre Guerre mondiale, pour tisser la filiation des haines et amitiĂ©s franco-allemandes.

—   Mademoiselle Rose, vous seule pouvez me dire comment est mort mon fils. Vous y Ă©tiez, vous, sur cette place de malheur. Vous pourriez reconnaĂźtre les visages. 

Rose est dĂ©terminĂ©e, jeune, tenace, ingĂ©nue et jolie. Elle cherche son amant. Et ne reconnaĂźt pas les visages. Elle est tĂ©moin d’un crime : un rĂ©sistant français et un officier allemand se sont battus au couteau. Qui a voulu tuer qui ? Personne ne le sait et Rose a retrouvĂ© son amant mort.

Face Ă  l’enquĂȘte menĂ©e Ă  charge par une police sous influence et alors que le bruit des bottes allemandes retentit dans Marseille, Rose va dĂ©rouler le fil des Ă©vĂ©nements qui ont conduit Ă  cette bagarre mortelle pour remonter l’histoire des enfants et de leurs pĂšres et rĂ©vĂ©ler un Ă©pisode longtemps restĂ© tabou de la PremiĂšre Guerre mondiale.

Un caillou dans la chaussure

« Prisonnier de mon passĂ©, je suis l’assassin et l’enquĂȘteur, la proie et le chasseur, l’amant trompĂ© et le mari fautif. »

AprĂšs vingt-cinq ans d’absence et sous la contrainte d’évĂ©nements malheureux, Samuel Marion dĂ©cide de quitter Paris pour revenir vivre auprĂšs de sa mĂšre Ă  Barjance, ce village provençal plein des souvenirs heureux de son enfance. Il dĂ©cide alors d’en devenir le maire, un maire ambitieux qui remettra ce village isolĂ© sur le chemin de la modernitĂ©.

Pendant la campagne municipale, Samuel Marion se laisse surprendre par le gendarme du village qui sollicite son aide pour la rĂ©ouverture de l’enquĂȘte sur le meurtre, restĂ© inexpliquĂ©, de son pĂšre en 1989. Pour assurer son Ă©lection, Samuel Marion soutient cette demande populaire et promet, dans une vibrante dĂ©claration, de faire toute la lumiĂšre sur ce drame sordide qui vola son pĂšre Ă  un enfant, de refermer une blessure jamais cicatrisĂ©e et de piocher dans le passĂ© les graines de la rĂ©conciliation.

Il est Ă©lu maire et l’enquĂȘte va reprendre, le poussant alors, entre souvenirs pĂ©rimĂ©s et faux-semblants assumĂ©s, vers le piĂšge de ses propres contradictions. Car l’assassin, c’est lui et l’évĂ©nement extraordinaire d’une vie ordinaire ressort enfin, tel un caillou hĂ©ritĂ© d’un passĂ© trouble qui fait boiter son auteur.

« Je me revois gamin avant cet Ă©tĂ© 1989, avant que je n’emprunte cette fausse route que je parcours depuis, et je peux dire sans aucun doute que j’ai Ă©tĂ© heureux pendant quinze ans, et que quinze ans valent bien une vie Ă  ressasser ensuite ce bonheur pĂ©rimĂ©. »

La dynamique des fluides

« Turbulences pendant l’enfance, tumultes Ă  l’ñge adulte. »

1989 : vol 811 d’United Airlines entre Honolulu et Auckland, neuf passagers sont happĂ©s par l’ouverture d’une porte Ă  l’avant de l’appareil.

Vingt ans plus tard, ThĂ©odore est un mathĂ©maticien reclus et obsessionnel qui consacre sa vie Ă  rĂ©soudre le mystĂšre de la dynamique des fluides. Dimitri est un Ă©crivain charmeur Ă  la notoriĂ©tĂ© naissante, qui court d’une Ă©mission Ă  l’autre pour y prĂ©senter son roman Ă  succĂšs. ThĂ©odore et Dimitri sont jumeaux, incompatibles mais unis par le drame de leur enfance.

Un soir de tempĂȘte oĂč son passĂ© resurgit, Dimitri disparaĂźt dans des conditions Ă©tranges, laissant livrĂ© Ă  lui-mĂȘme un frĂšre asocial et sans ressource. D’une indiffĂ©rence initiale, ThĂ©odore voit pourtant son instinct fraternel se raviver face aux rĂ©vĂ©lations de MĂ©dia 3 sur la disparition de Dimitri.

D’un mensonge Ă  une chimĂšre, d’un traumatisme Ă  une cicatrice, les jumeaux vont alors chercher Ă  renouer les fils arrachĂ©s de leur vie, avec, en filigrane, cette interrogation : quelle est la part irrĂ©ductible d’humanitĂ© qui subsiste quand on a tout enlevĂ© ?

Sur fond d’énigme scientifique et de manipulation mĂ©diatique, une enquĂȘte Ă©pique de Paris Ă  Saint-PĂ©tersbourg, menĂ©e par des personnages Ă©voluant entre « la crasse et la beautĂ©, la peur et l’espoir. »

« Puisque nous y sommes lĂ , sur le rebord de la fenĂȘtre qui plonge dans le vide, dites-nous donc : d’oĂč va venir le salut ? »

Roman primé au Prix Tangente des Lycéens 2017.

L’auteur

NĂ© Ă  Toulon en 1977, mon parcours est la somme de plusieurs expĂ©riences trĂšs diverses. Mes vingt premiĂšres annĂ©es ont Ă©tĂ© sportives, en Provence, oĂč j’ai pratiquĂ© le football au plus haut niveau national junior, dans le club de Toulon.

Puis j’ai Ă©tĂ© diplĂŽmĂ© de l’Essec et j’ai commencĂ© ma carriĂšre professionnelle Ă  Paris, carriĂšre qui a ensuite pris une tournure internationale puisque je vis Ă  New York, aprĂšs avoir vĂ©cu Ă  Londres, avec ma femme et mes deux filles.

Je suis venu Ă  l’écriture tout simplement parce que j’aimais inventer des histoires et apprĂ©ciais lire des romans Ă  intrigues. J’ai donc voulu rĂ©diger mes propres rĂ©cits et les partager avec des lecteurs.

Écrire occupe aujourd’hui une place importante dans ma semaine, c’est le moment pour moi de quitter le monde en dur pour me plonger dans un monde fictionnel qui prend l’apparence de la rĂ©alitĂ© mais a le goĂ»t de l’imaginaire.

Interview rĂ©alisĂ©e par le site Parole d’auteurs :

Quel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu ?
Je crains que le premier titre dont je me souvienne soit Ma vie comme un match de Michel Platini
 enfant, passionnĂ© de football, je n’étais pas un lecteur assidu et il m’a fallu attendre la fin de l’adolescence pour connaĂźtre une improbable Ă©piphanie littĂ©raire avec À la recherche du temps perdu (Du cĂŽtĂ© de chez Swann) que j’ai dĂ©vorĂ© malgrĂ© moi ; je l’ai tellement apprĂ©ciĂ© que je n’ai plus jamais osĂ© lire du Proust ensuite, comme si ce plaisir inattendu devait conserver un caractĂšre exceptionnel !

Vous avez eu une jeunesse sportive. Comment passe-t-on de footballeur de niveau national Ă  auteur ?
Il y a un temps pour tout
 Le football a Ă©tĂ© central jusqu’à mes 18 ans ; j’ai eu la chance de connaĂźtre le haut niveau en catĂ©gorie junior, ce fut exaltant et un bon apprentissage de la performance et de l’effort collectif.

Ensuite, j’ai donnĂ© la prioritĂ© Ă  mes Ă©tudes et c’est seulement vers 25 ans que j’ai commencĂ© Ă  Ă©crire, d’abord des nouvelles puis des romans. Mon premier roman a Ă©tĂ© publiĂ© presque dix ans plus tard, en 2014. Ce fut exaltant mais diffĂ©remment. La joie est moins dĂ©monstrative dans l’écriture et l’effort plus solitaire !

L’envie d’écrire non assouvie peut-elle ĂȘtre un caillou dans la chaussure de l’auteur en herbe ?
Oui ! Je sentais bien que je marchais sur quelque chose depuis longtemps
 mais je ne savais pas comment m’y prendre pour le faire ressortir. Je me suis alors inscrit Ă  un atelier d’écriture Ă  Paris et j’ai commencĂ© Ă  Ă©crire mes premiĂšres histoires en parallĂšle.

J’ai craint de laisser passer une occasion Ă  jamais si je ne m’y mettais pas sĂ©rieusement, alors je m’y suis mis ! Et le plaisir est venu de cette libertĂ© de crĂ©er des histoires et de les partager.

Pensez-vous qu’il faille ĂȘtre un grand lecteur pour ĂȘtre un bon auteur ?
Je pense en effet que l’écriture se nourrit des lectures et qu’il est difficile d’écrire un roman sans en lire rĂ©guliĂšrement. Dans mon cas, je me concentre surtout sur les auteurs qui m’inspirent, soit par leur style, soit par l’histoire qu’ils racontent. Et quand les deux se rejoignent, comme chez SĂ©bastien Japrisot par exemple, je relis chaque roman plusieurs fois !

Comment se sont passés vos premiers contacts avec votre éditeur ?
La maison d’édition Daphnis et ChloĂ© se lançait au moment oĂč j’ai Ă©tĂ© en contact avec son Ă©ditrice pour mon premier roman La dynamique des fluides, et j’ai aimĂ© participer Ă  la naissance de cette maison. C’était l’aventure car elle n’avait encore publiĂ© aucun roman au moment oĂč nous avons signĂ© le contrat d’édition. Tout se mettait en place, autour d’une ligne Ă©ditoriale et d’une identitĂ© visuelle bien Ă  elle. Trois ans aprĂšs, elle compte une vingtaine de romans publiĂ©s, dont les deux miens.

Sort le premier roman, La dynamique des fluides. Accepte-t-on facilement les critiques à ce moment particulier de la vie d’un auteur ?
Publier un roman revient Ă  s’exposer et Ă  soumettre Ă  l’avis de tous un texte qui porte une part de soi et une quantitĂ© inavouable d’heures de travail. Et quand il s’agit de son premier roman, la confiance peut vite ĂȘtre Ă©branlĂ©e par les critiques. Je prĂ©fĂšre les compliments bien sĂ»r mais j’accepte volontiers les critiques argumentĂ©es. Je me souviens notamment avoir fiĂšrement partagĂ© mon premier roman avec mon professeur de français du lycĂ©e et lui avoir demandĂ© son avis. Il m’a renvoyĂ© une fiche de lecture dĂ©taillĂ©e, sans concession, basĂ©e sur une rigoureuse analyse de l’histoire et de ses personnages, qui m’a beaucoup aidĂ© au moment de rĂ©diger mon deuxiĂšme roman !

La vie d’auteur est une drîle de vie. Avez-vous une anecdote amusante à nous raconter ?
Lors d’une sĂ©ance de signature pour Un caillou dans la chaussure dans une librairie du Sud de la France, un homme hĂ©sitait Ă  venir me voir. Il faisait semblant de regarder d’autres livres, lançant quelques coups d’Ɠil curieux, puis il s’est approchĂ©, timide, et on a engagĂ© la conversation. Il m’est rapidement apparu qu’il n’était guĂšre intĂ©ressĂ© par mon roman mais avait plutĂŽt besoin de parler de lui, de sa vie (peu banale), de son Ɠuvre (des Ă©crits non publiĂ©s), de ses amours (tristes) et de sa santĂ© dĂ©faillante. Une heure plus tard, lorsque le monologue s’est tari, une gĂȘne s’est installĂ©e : il lui fallait partir, un RDV quelque part et nous n’avions toujours pas parlĂ© de mon roman qu’il tenait entre ses mains. Il cherchait maintenant Ă  s’échapper, pris dans le propre piĂšge de sa bavardise, et s’en est sorti par une superbe pirouette : « Je pars en Bretagne en vacances la semaine prochaine. Si je le trouve lĂ -bas, je vous promets, je le prendrai. » Il a reposĂ© le livre et est parti.

Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?
Les racines du ciel. Une Ɠuvre magnifique comme sait les Ă©crire Romain Gary. Un roman Ă©cologique avant l’heure oĂč un homme seul se lance dans la protection des Ă©lĂ©phants dans l’Afrique colonisĂ©e et oĂč l’auteur, au-delĂ  des Ă©lĂ©phants, Ă©voque la protection d’une certaine idĂ©e de l’homme.

J’ai commencĂ© Ă  lire Romain Gary il y a deux ans seulement et, vu sa bibliographie, je sais que j’ai devant moi de nombreuses annĂ©es de bonheur littĂ©raire !

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