
Épigraphe d’Au nom des pères pour illustrer ce lien entre pères et fils, d’une guerre à la suivante : la réponse d’un Poilu à son garçon qui lui demande de lui ramener un casque prussien en 1915 :
« Pour le casque de Prussien, cela n’est pas sûr. Ce n’est pas maintenant le moment d’aller les décoiffer. Il fait trop froid, ils pourraient attraper la grippe. Et puis, mon pauvre Maurice, il faut réfléchir que les Prussiens sont comme nous. Il y a des papas qui sont à la guerre et des petits enfants comme toi qui sont avec leur maman. Vois-tu qu’un garçon prussien écrive à son père la même chose que toi et qu’il lui demande un képi de Français, et si ce papa prussien rapportait un képi de Français à son petit garçon et que ce képi fût celui de ton papa ? Qu’est-ce que tu en penses ? Tu conserveras ma lettre et tu la liras plus tard quand tu seras grand. »