Chronique parue sur le blog de Anne-Véronique Herter, le 7 février 2016.
Lien vers la chronique
Voilà un roman qui se déguste comme un rosé au soleil : quand on le commence, on prend son temps, on le goûte doucement, on le savoure. Puis on en verse un deuxième verre pour être sûr, et sans s’en rendre compte, on a fini la bouteille. L’air de rien. Et on est bien. J’étais bien avec cette histoire.
(…)
Quand il s’agit d’un premier roman, il est possible d’imaginer que c’est un coup de chance, mais au deuxième, je suis certaine que c’est une signature. Mathieu Tazo est très doué pour tenir le suspens, jouer avec le rythme, et nos nerfs, et nous faire aimer un meurtrier. Car depuis le début on le sait, notre héros est un assassin, il le dit rapidement. Il n’est pas question de l’en excuser, et pourtant je voulais le comprendre. Samuel Marion, initialement maladroit devient doué. Très doué et fini par gagner en épaisseur.
Une histoire haletante, une enquête efficace et des rebondissements qui tiennent la partition jusqu’au bout.